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- Out 5, 2021
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Ligue des champions : le résumé de la défaite sur le fil de l’OM contre le Sporting et du match nul frustrant de Monaco face à Tottenham
D’abord en tête grâce à un but d’Igor Paixao, les Marseillais ont fini par payer cher le carton rouge de leur défenseur Emerson et se sont inclinés (1-2), mercredi. De leur côté, les Monégasques ont enchaîné les tentatives, sans trouver la faille dans la défense des Spurs (0-0).
Depuis un mois, tout allait pour le mieux du côté de l’Olympique de Marseille (OM). Cinq victoires de suite, dont une face au Paris Saint-Germain, une première en Ligue 1 subtilisée à son grand rival, des recrues qui semblaient toutes plus à l’aise les unes que les autres sous leurs nouvelles couleurs…
Arrivé à l’intersaison, Igor Paixao avait décidé de continuer sur le même rythme, mercredi 22 octobre, en inscrivant le premier but des siens face au Sporting Portugal, en Ligue des champions, sur la pelouse du club lusitanien. Mais son équipe a fini par craquer, en encaissant deux réalisations en seconde période, la dernière à quelques minutes du terme de la rencontre.
Quelques instants avant la mi-temps, les hommes de Roberto De Zerbi semblaient pourtant caracoler vers la victoire quand l’arbitre désignait le point de penalty pour une faute sur le défenseur marseillais Emerson. Mais, appelé par son arbitre vidéo, le Slovène Rade Obrenovic n’a pas mis longtemps à se rendre compte de la supercherie : le joueur phocéen n’était en fait victime d’aucune faute, mais coupable d’une grossière simulation.
L’action aurait pu être anecdotique. Elle a finalement été le tournant du match. Puni d’un carton jaune pour son comportement, le défenseur était alors exclu – il avait reçu un premier avertissement quelques minutes plus tôt pour une main qui semblait involontaire. Ce mauvais enchaînement n’a pas plu à Pierre-Emerick Aubameyang. « C’est compliqué de gagner quand on vous rend la tâche difficile, s’est insurgé l’attaquant de l’OM au coup de sifflet final, au micro de Canal+. Les arbitres n’ont clairement pas été au niveau. C’est scandaleux quand on est en Ligue des champions comme ça. »
Comme ses coéquipiers, le Gabonais a passé l’essentiel de la seconde période à défendre le court avantage de son équipe, mais les Marseillais ont finalement baissé la tête sur des buts de Geny Catamo et Alisson Santos. Une frustration de plus pour des Olympiens qui avaient débuté leur campagne européenne par une défaite de peu face au Real Madrid (1-2).
Monaco continue de plafonner
Comme les Marseillais, les Monégasques ont terminé la soirée de mercredi avec le sentiment qu’il était possible de faire bien mieux. Mais les joueurs de Sébastien Pocognoli, tout récemment intronisé
Reste que le nouveau coach et ses joueurs vont sans doute se demander longtemps comment ils ne sont pas parvenus à faire trembler les filets des Londoniens. Dans la foulée du néo-Bleu Maghnes Akliouche, les Monégasques ont enchaîné les attaques, multiplié les frappes (23, contre 10 pour Tottenham) mais n’ont jamais réussi à tromper le gardien italien Guglielmo Vicario, imbattable notamment face à l’avant-centre Folarin Balogun. L’ancien d’Arsenal, club rival des Spurs en Angleterre, s’est pourtant présenté à trois reprises face au portier, sans jamais trouver la solution.
A la peine en Ligue 1 – septième avec une série de trois matchs sans victoire –, l’ASM peut au moins se satisfaire de terminer une rencontre sans avoir encaissé de but pour la première fois de la saison. Mais il en faudra plus pour décrocher une qualification pour le tour suivant de la Ligue des champions. Après trois matchs, les Monégasques plafonnent à la 27e place sur 36 avec seulement deux petits points. Pour leur prochaine échéance européenne, les joueurs de la Principauté ont rendez-vous en Norvège, sur la pelouse de Glimt, le 4 novembre. De son côté, l’OM, 18e avec trois points, recevra le lendemain l’Atalanta Bergame.
Le Monde
D’abord en tête grâce à un but d’Igor Paixao, les Marseillais ont fini par payer cher le carton rouge de leur défenseur Emerson et se sont inclinés (1-2), mercredi. De leur côté, les Monégasques ont enchaîné les tentatives, sans trouver la faille dans la défense des Spurs (0-0).
Depuis un mois, tout allait pour le mieux du côté de l’Olympique de Marseille (OM). Cinq victoires de suite, dont une face au Paris Saint-Germain, une première en Ligue 1 subtilisée à son grand rival, des recrues qui semblaient toutes plus à l’aise les unes que les autres sous leurs nouvelles couleurs…
Arrivé à l’intersaison, Igor Paixao avait décidé de continuer sur le même rythme, mercredi 22 octobre, en inscrivant le premier but des siens face au Sporting Portugal, en Ligue des champions, sur la pelouse du club lusitanien. Mais son équipe a fini par craquer, en encaissant deux réalisations en seconde période, la dernière à quelques minutes du terme de la rencontre.
Quelques instants avant la mi-temps, les hommes de Roberto De Zerbi semblaient pourtant caracoler vers la victoire quand l’arbitre désignait le point de penalty pour une faute sur le défenseur marseillais Emerson. Mais, appelé par son arbitre vidéo, le Slovène Rade Obrenovic n’a pas mis longtemps à se rendre compte de la supercherie : le joueur phocéen n’était en fait victime d’aucune faute, mais coupable d’une grossière simulation.
L’action aurait pu être anecdotique. Elle a finalement été le tournant du match. Puni d’un carton jaune pour son comportement, le défenseur était alors exclu – il avait reçu un premier avertissement quelques minutes plus tôt pour une main qui semblait involontaire. Ce mauvais enchaînement n’a pas plu à Pierre-Emerick Aubameyang. « C’est compliqué de gagner quand on vous rend la tâche difficile, s’est insurgé l’attaquant de l’OM au coup de sifflet final, au micro de Canal+. Les arbitres n’ont clairement pas été au niveau. C’est scandaleux quand on est en Ligue des champions comme ça. »
Comme ses coéquipiers, le Gabonais a passé l’essentiel de la seconde période à défendre le court avantage de son équipe, mais les Marseillais ont finalement baissé la tête sur des buts de Geny Catamo et Alisson Santos. Une frustration de plus pour des Olympiens qui avaient débuté leur campagne européenne par une défaite de peu face au Real Madrid (1-2).
Monaco continue de plafonner
Comme les Marseillais, les Monégasques ont terminé la soirée de mercredi avec le sentiment qu’il était possible de faire bien mieux. Mais les joueurs de Sébastien Pocognoli, tout récemment intronisé
Reste que le nouveau coach et ses joueurs vont sans doute se demander longtemps comment ils ne sont pas parvenus à faire trembler les filets des Londoniens. Dans la foulée du néo-Bleu Maghnes Akliouche, les Monégasques ont enchaîné les attaques, multiplié les frappes (23, contre 10 pour Tottenham) mais n’ont jamais réussi à tromper le gardien italien Guglielmo Vicario, imbattable notamment face à l’avant-centre Folarin Balogun. L’ancien d’Arsenal, club rival des Spurs en Angleterre, s’est pourtant présenté à trois reprises face au portier, sans jamais trouver la solution.
A la peine en Ligue 1 – septième avec une série de trois matchs sans victoire –, l’ASM peut au moins se satisfaire de terminer une rencontre sans avoir encaissé de but pour la première fois de la saison. Mais il en faudra plus pour décrocher une qualification pour le tour suivant de la Ligue des champions. Après trois matchs, les Monégasques plafonnent à la 27e place sur 36 avec seulement deux petits points. Pour leur prochaine échéance européenne, les joueurs de la Principauté ont rendez-vous en Norvège, sur la pelouse de Glimt, le 4 novembre. De son côté, l’OM, 18e avec trois points, recevra le lendemain l’Atalanta Bergame.
Le Monde