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- Out 5, 2021
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Carlos Alcaraz est presque assuré de terminer l’année numéro un mondial après sa victoire face à Taylor Fritz lors des ATP Finals
Si le tennisman espagnol s’impose, jeudi, pour son troisième match de groupes, face à l’Italien Lorenzo Musetti, son rival Jannik Sinner ne pourra plus le déloger de la tête du classement ATP.
Qui de Carlos Alcaraz ou de Jannik Sinner occupera la place de numéro un du tennis mondial en fin d’année ? C’est l’un des enjeux des ATP Finals (ex-Masters), qui se disputent à Turin, en Italie, jusqu’au 16 novembre. Après la victoire de l’Espagnol, mardi 11 novembre, face à l’Américain Taylor Fritz (6e), en trois sets (6-7, 7-5, 6-3), lors du deuxième de ses trois matchs de groupes, la probabilité de voir son rival italien le dépasser au classement est très faible.
Jannik Sinner a remporté le Masters 1000 de Paris, le 2 novembre, ce qui lui a rapporté 1 000 points et lui a permis de reprendre momentanément la tête. Mais, avec le début des ATP Finals, les 1 500 points que lui avait procuré son parcours sans faute lors de l’édition 2024 lui ont été retranchés et Carlos Alcaraz est repassé devant. Au coup d’envoi du rendez-vous piémontais, celui-ci possédait 11 050 points, contre 10 000 pour le natif du Trentin-Haut-Adige.
L’Italien n’a donc pas le choix : pour redevenir numéro un mondial, il doit obligatoirement remporter le dernier grand rendez-vous de l’année sans perdre une seule rencontre, tout en espérant que l’Espagnol ne marque pas plus de 450 points lors du tournoi. Si le scénario semble compliqué, c’est que chaque match de groupes gagné rapporte 200 points, une demi-finale 400 et la finale 500.
Carlos Alcaraz, vainqueur de ses deux premiers duels – le 9 novembre, il a battu l’Australien Alex de Minaur, 7e, en deux sets (7-6, 6-2) –, a déjà engrangé 400 points. Un succès face à l’Italien Lorenzo Musetti, 9e mondial, jeudi, et la messe sera dite. Le Murcien part favori de cet affrontement, ayant remporté six de leurs sept face-à-face. Mais, même en cas de défaite, il est assuré de disputer les demi-finales, samedi, et disposera donc d’une autre chance pour figer la hiérarchie.
Un gouffre s’est creusé
Au-delà de cette lutte pour le sommet du classement mondial, c’est surtout l’écart entre le duopole Carlos Alcaraz-Jannik Sinner et les autres joueurs du circuit qui impressionne. Il faut dire que les deux champions ont remporté tous les tournois du Grand Chelem cette saison. L’Espagnol s’est adjugé Roland-Garros et l’US Open, l’Italien a triomphé à l’Open d’Australie et à Wimbledon.
Or, les Majeurs sont, de loin, les épreuves qui rapportent le plus de points à l’ATP : 2 000 pour le vainqueur, 1 200 pour le finaliste, 720 pour les demi-finalistes… et 10 pour les joueurs battus au premier tour. Par ailleurs, il existe neuf Masters 1000, attribuant à leur vainqueur 1 000 points, 16 ATP 500, qui en apportent 500, puis une trentaine d’ATP 250 qui procurent 250 points à leur lauréat. Cette prime aux grands rendez-vous explique le gouffre qui s’est creusé avec leurs poursuivants.
Début novembre, le site d’Eurosport publiait une statistique étonnante : l’écart de points au classement entre le numéro deux mondial, Jannik Sinner, et le numéro trois, l’Allemand Alexander Zverev, était alors supérieur à celui entre celui-ci et le dernier joueur classé à l’ATP, l’Italien Tobia Costanzo Baragiola Mordini, un parfait inconnu, 2 174e.
Aujourd’hui, aucun « troisième homme » ne semble en mesure de bousculer l’hégémonie du duo Alcaraz-Sinner. Pour trouver une situation similaire, il faut remonter vingt ans en arrière, dans les années 2005-2007 avec le Suisse Roger Federer et l’Espagnol Rafael Nadal. Leur tête-à-tête avait pris fin en janvier 2008, avec la victoire du Serbe Novak Djokovic à l’Open d’Australie.
Le Monde
Si le tennisman espagnol s’impose, jeudi, pour son troisième match de groupes, face à l’Italien Lorenzo Musetti, son rival Jannik Sinner ne pourra plus le déloger de la tête du classement ATP.
Qui de Carlos Alcaraz ou de Jannik Sinner occupera la place de numéro un du tennis mondial en fin d’année ? C’est l’un des enjeux des ATP Finals (ex-Masters), qui se disputent à Turin, en Italie, jusqu’au 16 novembre. Après la victoire de l’Espagnol, mardi 11 novembre, face à l’Américain Taylor Fritz (6e), en trois sets (6-7, 7-5, 6-3), lors du deuxième de ses trois matchs de groupes, la probabilité de voir son rival italien le dépasser au classement est très faible.
Jannik Sinner a remporté le Masters 1000 de Paris, le 2 novembre, ce qui lui a rapporté 1 000 points et lui a permis de reprendre momentanément la tête. Mais, avec le début des ATP Finals, les 1 500 points que lui avait procuré son parcours sans faute lors de l’édition 2024 lui ont été retranchés et Carlos Alcaraz est repassé devant. Au coup d’envoi du rendez-vous piémontais, celui-ci possédait 11 050 points, contre 10 000 pour le natif du Trentin-Haut-Adige.
L’Italien n’a donc pas le choix : pour redevenir numéro un mondial, il doit obligatoirement remporter le dernier grand rendez-vous de l’année sans perdre une seule rencontre, tout en espérant que l’Espagnol ne marque pas plus de 450 points lors du tournoi. Si le scénario semble compliqué, c’est que chaque match de groupes gagné rapporte 200 points, une demi-finale 400 et la finale 500.
Carlos Alcaraz, vainqueur de ses deux premiers duels – le 9 novembre, il a battu l’Australien Alex de Minaur, 7e, en deux sets (7-6, 6-2) –, a déjà engrangé 400 points. Un succès face à l’Italien Lorenzo Musetti, 9e mondial, jeudi, et la messe sera dite. Le Murcien part favori de cet affrontement, ayant remporté six de leurs sept face-à-face. Mais, même en cas de défaite, il est assuré de disputer les demi-finales, samedi, et disposera donc d’une autre chance pour figer la hiérarchie.
Un gouffre s’est creusé
Au-delà de cette lutte pour le sommet du classement mondial, c’est surtout l’écart entre le duopole Carlos Alcaraz-Jannik Sinner et les autres joueurs du circuit qui impressionne. Il faut dire que les deux champions ont remporté tous les tournois du Grand Chelem cette saison. L’Espagnol s’est adjugé Roland-Garros et l’US Open, l’Italien a triomphé à l’Open d’Australie et à Wimbledon.
Or, les Majeurs sont, de loin, les épreuves qui rapportent le plus de points à l’ATP : 2 000 pour le vainqueur, 1 200 pour le finaliste, 720 pour les demi-finalistes… et 10 pour les joueurs battus au premier tour. Par ailleurs, il existe neuf Masters 1000, attribuant à leur vainqueur 1 000 points, 16 ATP 500, qui en apportent 500, puis une trentaine d’ATP 250 qui procurent 250 points à leur lauréat. Cette prime aux grands rendez-vous explique le gouffre qui s’est creusé avec leurs poursuivants.
Début novembre, le site d’Eurosport publiait une statistique étonnante : l’écart de points au classement entre le numéro deux mondial, Jannik Sinner, et le numéro trois, l’Allemand Alexander Zverev, était alors supérieur à celui entre celui-ci et le dernier joueur classé à l’ATP, l’Italien Tobia Costanzo Baragiola Mordini, un parfait inconnu, 2 174e.
Aujourd’hui, aucun « troisième homme » ne semble en mesure de bousculer l’hégémonie du duo Alcaraz-Sinner. Pour trouver une situation similaire, il faut remonter vingt ans en arrière, dans les années 2005-2007 avec le Suisse Roger Federer et l’Espagnol Rafael Nadal. Leur tête-à-tête avait pris fin en janvier 2008, avec la victoire du Serbe Novak Djokovic à l’Open d’Australie.
Le Monde
