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« La parenthèse d’union nationale pour les Jeux de Paris 2024 est loin d’être acquise »
A compter du 9 juillet, les équipes de Paris 2024 vont procéder à des tests opérationnels, avec la tenue de compétitions sur certains sites olympiques. Une accalmie dans un contexte pesant, sur le plan tant social que judiciaire.
Du terrain. Du sport. « Enfin ! », diront certains. Si le compte à rebours de la dernière année avant le coup d’envoi des Jeux olympiques ne s’enclenchera que d’ici au 26 juillet, l’heure est dès à présent aux travaux pratiques pour le Comité d’organisation des Jeux. A compter du 9 juillet, les équipes de Paris 2024 doivent procéder aux premiers tests opérationnels – les « test events » (« événements tests ») –, avec l’organisation de compétitions sur certains sites olympiques.
C’est une épreuve internationale de voile, jusqu’au 16 juillet à Marseille, qui marque l’entrée dans cette phase-clé de la préparation des Jeux – elle doit permettre de procéder, si besoin, à quelques ajustements. Suivront, en août, de la nage en eau libre, du triathlon et du tir à l’arc, à Paris, ou encore de l’aviron et du canoë, à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Pour les acteurs de Paris 2024, cela pourrait constituer une parenthèse dans un contexte pesant et nourrissant de nombreuses interrogations. Comme celle qui a surgi avec les émeutes urbaines : si une telle crise se reproduisait dans un an, que se passerait-il ? La sécurité pourrait-elle être assurée alors que les moyens nécessaires pour les Jeux ne sont pas encore réunis ? Les JO seraient-ils maintenus ?
Avant ces émeutes, c’était la possibilité de voir ressurgir le mouvement de contestation de la réforme des retraites – porté sur les réseaux sociaux à travers le mot-clé « Pas de retrait, pas de JO » – qui suscitait les questionnements. Ils restent d’actualité. Tout comme ceux relatifs au bouclage du budget de l’organisation des Jeux ou encore à la capacité des transports franciliens d’être au rendez-vous.
Le soutien aux Jeux a reculé
Et puis il y a cette épée de Damoclès au-dessus de Paris 2024 : l’organisation des Jeux ne risque-t-elle pas d’être percutée par les enquêtes pour prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme, ouvertes par le Parquet national financier (PNF) et visant le directeur général, Etienne Thobois, et le directeur exécutif des opérations, Edouard Donnelly ?
« Sereins ». « Pas d’inquiétude »… Sur tous ces sujets, le discours officiel se veut rassurant. Tout irait bien, en somme. Un élément de langage est récurrent, notamment au regard du contexte social : les Jeux ne sont que dans un an et devraient constituer une parenthèse d’union nationale.
Reste que cette dernière est loin d’être acquise. Le soutien des Français aux Jeux a reculé : 58 % considèrent qu’il s’agit d’une bonne chose, soit 11 points de moins en trois mois (18 points de moins en dix-huit mois), selon un sondage Odoxa réalisé les 21 et 22 juin, immédiatement après les perquisitions menées, à la demande du PNF, aux sièges de Paris 2024 et de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques.
Le Monde
A compter du 9 juillet, les équipes de Paris 2024 vont procéder à des tests opérationnels, avec la tenue de compétitions sur certains sites olympiques. Une accalmie dans un contexte pesant, sur le plan tant social que judiciaire.
Du terrain. Du sport. « Enfin ! », diront certains. Si le compte à rebours de la dernière année avant le coup d’envoi des Jeux olympiques ne s’enclenchera que d’ici au 26 juillet, l’heure est dès à présent aux travaux pratiques pour le Comité d’organisation des Jeux. A compter du 9 juillet, les équipes de Paris 2024 doivent procéder aux premiers tests opérationnels – les « test events » (« événements tests ») –, avec l’organisation de compétitions sur certains sites olympiques.
C’est une épreuve internationale de voile, jusqu’au 16 juillet à Marseille, qui marque l’entrée dans cette phase-clé de la préparation des Jeux – elle doit permettre de procéder, si besoin, à quelques ajustements. Suivront, en août, de la nage en eau libre, du triathlon et du tir à l’arc, à Paris, ou encore de l’aviron et du canoë, à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Pour les acteurs de Paris 2024, cela pourrait constituer une parenthèse dans un contexte pesant et nourrissant de nombreuses interrogations. Comme celle qui a surgi avec les émeutes urbaines : si une telle crise se reproduisait dans un an, que se passerait-il ? La sécurité pourrait-elle être assurée alors que les moyens nécessaires pour les Jeux ne sont pas encore réunis ? Les JO seraient-ils maintenus ?
Avant ces émeutes, c’était la possibilité de voir ressurgir le mouvement de contestation de la réforme des retraites – porté sur les réseaux sociaux à travers le mot-clé « Pas de retrait, pas de JO » – qui suscitait les questionnements. Ils restent d’actualité. Tout comme ceux relatifs au bouclage du budget de l’organisation des Jeux ou encore à la capacité des transports franciliens d’être au rendez-vous.
Le soutien aux Jeux a reculé
Et puis il y a cette épée de Damoclès au-dessus de Paris 2024 : l’organisation des Jeux ne risque-t-elle pas d’être percutée par les enquêtes pour prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme, ouvertes par le Parquet national financier (PNF) et visant le directeur général, Etienne Thobois, et le directeur exécutif des opérations, Edouard Donnelly ?
« Sereins ». « Pas d’inquiétude »… Sur tous ces sujets, le discours officiel se veut rassurant. Tout irait bien, en somme. Un élément de langage est récurrent, notamment au regard du contexte social : les Jeux ne sont que dans un an et devraient constituer une parenthèse d’union nationale.
Reste que cette dernière est loin d’être acquise. Le soutien des Français aux Jeux a reculé : 58 % considèrent qu’il s’agit d’une bonne chose, soit 11 points de moins en trois mois (18 points de moins en dix-huit mois), selon un sondage Odoxa réalisé les 21 et 22 juin, immédiatement après les perquisitions menées, à la demande du PNF, aux sièges de Paris 2024 et de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques.
Le Monde
