- Entrou
- Out 5, 2021
- Mensagens
- 59,111
- Gostos Recebidos
- 1,717
Tour de France 2023 : Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, un duel au goût de revanche
Le Slovène, vainqueur en 2020 et 2021, et le Danois, lauréat 2022, sont les grandissimes favoris de la Grande Boucle, qui démarre samedi, à Bilbao, en Espagne. Aucun autre coureur ne semble en mesure de rivaliser avec eux au classement général.
Paris, le 24 juillet 2022. Tadej Pogacar descend du podium protocolaire du Tour de France avec, sur les épaules, le maillot blanc récompensant le cycliste le mieux placé au classement général, de 25 ans ou moins. Le Slovène, double lauréat de l’épreuve (2020 et 2021), a échoué dans sa quête d’un troisième sacre de suite, cédant la précieuse tunique jaune à Jonas Vingegaard. A l’issue des vingt et un jours de course, le Danois de la Jumbo-Visma, deuxième en 2021, le devance cette fois de 2 min 43 s au général.
Lire aussi sur le Tour de France 2022 : Article réservé à nos abonnés Jonas Vingegaard, ce maillot jaune qui vient de loin
Cette Grande Boucle à peine achevée, les suiveurs se délectent déjà à l’idée de la prochaine. « Je vais revenir affamé », promettait alors le prodige de la formation UAE Emirates sur les Champs-Elysées. Le grand barnum du Tour de France a posé ses valises à Bilbao, dans le Pays basque espagnol, d’où est donné, samedi 1er juillet, le coup d’envoi d’une revanche fantasmée pendant près d’un an par les amateurs de la petite reine.
L’édition 2022 avait en effet tenu toutes ses promesses : un duel acharné entre les favoris, un Pogacar combatif et, à l’arrivée, une victoire « à la pédale » de Vingegaard, qui a su balayer les doutes liés à son éclosion tardive au plus haut niveau. « Je peux dire que j’ai perdu le Tour de la meilleure façon possible », reconnaissait la pépite slovène dans un entretien accordé au site Cycling Tips, quelques mois plus tard. A cette occasion, le natif de Komenda, 24 ans, se disait « content » de sa défaite – sa première sur une course par étapes depuis le Tour du Pays basque 2021, où il était classé 3e –, persuadé qu’elle serait un catalyseur pour la suite.
Pogacar : « La blessure m’a permis de reposer le corps »
Le nouvel acte de ce duel est d’autant plus attendu que les protagonistes ont su faire monter le suspense depuis le début de la saison. Tadej Pogacar a remporté les deux courses par étapes qu’il a disputées : le Tour d’Andalousie et Paris-Nice, avec à chaque fois trois victoires d’étapes à la clé. Le Slovène s’est aussi offert trois classiques, dont le Tour des Flandres – son quatrième « monument » en carrière.
Jonas Vingegaard, lui, a brillé sur trois des quatre épreuves auxquelles il a pris part : O Gran Camiño, en Galice, fin février, sans perdre une seule étape ; le Tour du Pays basque, début avril, où il avait levé les bras par trois fois ; et le Critérium du Dauphiné, début juin, avec deux nouveaux succès d’étape, glanés au cours des huit jours de compétition.
Leur seule confrontation cette saison, sur les routes de Paris-Nice, au mois de mars, avait pourtant laissé un goût amer. Présentée comme la première répétition du duel annoncé entre le vainqueur du Tour et son dauphin, cette édition de la Course au soleil avait vite tourné à l’avantage de Pogacar ; le Danois se contentant d’une troisième place au général, derrière le Français David Gaudu.
Le Monde
Le Slovène, vainqueur en 2020 et 2021, et le Danois, lauréat 2022, sont les grandissimes favoris de la Grande Boucle, qui démarre samedi, à Bilbao, en Espagne. Aucun autre coureur ne semble en mesure de rivaliser avec eux au classement général.
Paris, le 24 juillet 2022. Tadej Pogacar descend du podium protocolaire du Tour de France avec, sur les épaules, le maillot blanc récompensant le cycliste le mieux placé au classement général, de 25 ans ou moins. Le Slovène, double lauréat de l’épreuve (2020 et 2021), a échoué dans sa quête d’un troisième sacre de suite, cédant la précieuse tunique jaune à Jonas Vingegaard. A l’issue des vingt et un jours de course, le Danois de la Jumbo-Visma, deuxième en 2021, le devance cette fois de 2 min 43 s au général.
Lire aussi sur le Tour de France 2022 : Article réservé à nos abonnés Jonas Vingegaard, ce maillot jaune qui vient de loin
Cette Grande Boucle à peine achevée, les suiveurs se délectent déjà à l’idée de la prochaine. « Je vais revenir affamé », promettait alors le prodige de la formation UAE Emirates sur les Champs-Elysées. Le grand barnum du Tour de France a posé ses valises à Bilbao, dans le Pays basque espagnol, d’où est donné, samedi 1er juillet, le coup d’envoi d’une revanche fantasmée pendant près d’un an par les amateurs de la petite reine.
L’édition 2022 avait en effet tenu toutes ses promesses : un duel acharné entre les favoris, un Pogacar combatif et, à l’arrivée, une victoire « à la pédale » de Vingegaard, qui a su balayer les doutes liés à son éclosion tardive au plus haut niveau. « Je peux dire que j’ai perdu le Tour de la meilleure façon possible », reconnaissait la pépite slovène dans un entretien accordé au site Cycling Tips, quelques mois plus tard. A cette occasion, le natif de Komenda, 24 ans, se disait « content » de sa défaite – sa première sur une course par étapes depuis le Tour du Pays basque 2021, où il était classé 3e –, persuadé qu’elle serait un catalyseur pour la suite.
Pogacar : « La blessure m’a permis de reposer le corps »
Le nouvel acte de ce duel est d’autant plus attendu que les protagonistes ont su faire monter le suspense depuis le début de la saison. Tadej Pogacar a remporté les deux courses par étapes qu’il a disputées : le Tour d’Andalousie et Paris-Nice, avec à chaque fois trois victoires d’étapes à la clé. Le Slovène s’est aussi offert trois classiques, dont le Tour des Flandres – son quatrième « monument » en carrière.
Jonas Vingegaard, lui, a brillé sur trois des quatre épreuves auxquelles il a pris part : O Gran Camiño, en Galice, fin février, sans perdre une seule étape ; le Tour du Pays basque, début avril, où il avait levé les bras par trois fois ; et le Critérium du Dauphiné, début juin, avec deux nouveaux succès d’étape, glanés au cours des huit jours de compétition.
Leur seule confrontation cette saison, sur les routes de Paris-Nice, au mois de mars, avait pourtant laissé un goût amer. Présentée comme la première répétition du duel annoncé entre le vainqueur du Tour et son dauphin, cette édition de la Course au soleil avait vite tourné à l’avantage de Pogacar ; le Danois se contentant d’une troisième place au général, derrière le Français David Gaudu.
Le Monde
