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Novak Djokovic vers la sortie après sa défaite en demi-finales de Roland-Garros : « Il n’est pas impossible que ce soit mon dernier match ici »
Jannik Sinner n’a pas tremblé pour l’emporter sur Serbe, vendredi, en trois manches (6-4, 7-5, 7-6). Voilà le numéro 1 mondial pour la première fois de sa carrière en finale du tournoi du Grand Chelem parisien, où il affrontera Carlos Alcaraz, tenant du titre.
« D’abord, il prend vos jambes… Et puis il prend votre âme. » En 2021, l’ancien joueur américain Andy Roddick résumait assez simplement la tactique de Novak Djokovic, capable d’endurer le combat physique des heures durant jusqu’à saper le moral de ses adversaires. La stratégie, diablement efficace, lui a permis d’empiler 100 titres sur le circuit. Mais vendredi 6 juin, le Serbe a été l’arroseur arrosé, en demi-finales de Roland-Garros. Volontaire mais impuissant, Djokovic s’est incliné en trois manches (4-6, 5-7, 6-7) contre l’Italien Jannik Sinner, sur le court Philippe-Chatrier.
La série de victoires de Novak Djokovic sur la terre battue parisienne – Jeux olympiques de Paris compris – s’arrête donc à 22, lui qui n’y avait plus connu la défaite depuis Roland-Garros 2022. De son côté, Jannik Sinner est un homme d’habitude. Pour la troisième fois de suite, il sera en piste le dernier dimanche d’une quinzaine de Grand Chelem pour jouer le titre. Cela lui avait réussi les deux dernières fois, à l’Open d’Australie 2025 et l’US Open 2024. Le numéro 1 mondial aura affaire à son dauphin espagnol Carlos Alcaraz, tenant du titre et vainqueur de l’Italien Lorenzo Musetti plus tôt dans la journée.
« [Jannik Sinner] va jouer un tennis de très haut niveau. Je ne m’attends à rien d’autre de sa part », prophétisait le Serbe avant leur duel, répétant de près ou de loin ce que ses propres adversaires ont souvent ressenti avant de l’affronter. Et il n’a pas tardé à avoir confirmation que son intuition était juste. L’Italien a enchaîné les frappes sèches et puissantes sous les yeux d’Andre Agassi pendant plus de trois heures.
En finale sans perdre de set
L’âge n’a, semble-t-il, pas d’incidence sur la combativité, et Djokovic a bien tenté de lutter, du haut de ses 38 ans, alternant les balles fortes, hautes ou amorties, et s’essayant même – sans trop de réussite – au périlleux exercice du service-volée. Mais rien de suffisant pour enrayer la machine italienne, qui n’a pas laissé filer la moindre manche dans sa route vers la finale. Un break dans le premier set, un autre dans le deuxième, et le numéro 1 mondial se dirigeait déjà vers une inéluctable victoire.
Le Monde
Jannik Sinner n’a pas tremblé pour l’emporter sur Serbe, vendredi, en trois manches (6-4, 7-5, 7-6). Voilà le numéro 1 mondial pour la première fois de sa carrière en finale du tournoi du Grand Chelem parisien, où il affrontera Carlos Alcaraz, tenant du titre.
« D’abord, il prend vos jambes… Et puis il prend votre âme. » En 2021, l’ancien joueur américain Andy Roddick résumait assez simplement la tactique de Novak Djokovic, capable d’endurer le combat physique des heures durant jusqu’à saper le moral de ses adversaires. La stratégie, diablement efficace, lui a permis d’empiler 100 titres sur le circuit. Mais vendredi 6 juin, le Serbe a été l’arroseur arrosé, en demi-finales de Roland-Garros. Volontaire mais impuissant, Djokovic s’est incliné en trois manches (4-6, 5-7, 6-7) contre l’Italien Jannik Sinner, sur le court Philippe-Chatrier.
La série de victoires de Novak Djokovic sur la terre battue parisienne – Jeux olympiques de Paris compris – s’arrête donc à 22, lui qui n’y avait plus connu la défaite depuis Roland-Garros 2022. De son côté, Jannik Sinner est un homme d’habitude. Pour la troisième fois de suite, il sera en piste le dernier dimanche d’une quinzaine de Grand Chelem pour jouer le titre. Cela lui avait réussi les deux dernières fois, à l’Open d’Australie 2025 et l’US Open 2024. Le numéro 1 mondial aura affaire à son dauphin espagnol Carlos Alcaraz, tenant du titre et vainqueur de l’Italien Lorenzo Musetti plus tôt dans la journée.
« [Jannik Sinner] va jouer un tennis de très haut niveau. Je ne m’attends à rien d’autre de sa part », prophétisait le Serbe avant leur duel, répétant de près ou de loin ce que ses propres adversaires ont souvent ressenti avant de l’affronter. Et il n’a pas tardé à avoir confirmation que son intuition était juste. L’Italien a enchaîné les frappes sèches et puissantes sous les yeux d’Andre Agassi pendant plus de trois heures.
En finale sans perdre de set
L’âge n’a, semble-t-il, pas d’incidence sur la combativité, et Djokovic a bien tenté de lutter, du haut de ses 38 ans, alternant les balles fortes, hautes ou amorties, et s’essayant même – sans trop de réussite – au périlleux exercice du service-volée. Mais rien de suffisant pour enrayer la machine italienne, qui n’a pas laissé filer la moindre manche dans sa route vers la finale. Un break dans le premier set, un autre dans le deuxième, et le numéro 1 mondial se dirigeait déjà vers une inéluctable victoire.
Le Monde