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La fin annoncée des clubs de football professionnels français « à l’ancienne »

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Confrontées à de graves difficultés financières, plusieurs institutions détenues par des chefs d’entreprise locaux luttent pour leur survie. Difficile, pour eux, de concurrencer les grands groupes et les fonds étrangers qui contrôlent déjà deux tiers des meilleures formations tricolores.

Cela ressemble à la fin d’une époque. Lanterne rouge de Ligue 1, Montpellier recherche de nouveaux investisseurs pour assurer sa survie financière. Le président, Laurent Nicollin, a lancé une procédure pour ouvrir le capital du club : un tournant dans l’histoire pour cette formation fondée par son père Louis, en 1974. Détenue jusque-là par le seul Groupe Nicollin, spécialisé dans la gestion des déchets, l’équipe héraultaise incarne une espèce en voie de disparition : celle des clubs de football familiaux, dirigés par un chef d’entreprise emblématique, bien implanté au niveau local.

En Ligue 1, seule une poignée de présidents incarnent encore ce type de gestion, plus ancré localement que tourné vers l’international. On retrouve dans cette catégorie celui de Reims, Jean-Pierre Caillot, qui dirige une entreprise de transports ; celui de Brest, Denis Le Saint, à la tête d’une firme de distribution en fruits et légumes ; ou encore le propriétaire d’Angers, Saïd Chabane, patron d’une société spécialisée dans la charcuterie. On pourrait y ajouter celui de Nantes, Waldemar Kita, un homme d’affaires, qui a fait fortune dans la médecine esthétique. Ces « dinosaures » tentent de maintenir leur club sous perfusion en investissant une bonne part de leur fortune personnelle.
A part le Stade brestois, ces clubs bataillent pour leur survie en queue de peloton du championnat de France. Tout sauf un hasard tant leurs difficultés sportives sont corrélées à leur fragilité financière. Car ces formations, qui disposent des plus petits budgets de l’élite, sont celles qui pâtissent le plus de la baisse des revenus issus des droits télévisés ; qui s’élèvent à 500 millions d’euros annuels en moyenne sur la période 2024-2029, loin du « milliard » promis par le président de la Ligue de football professionnel, Vincent Labrune. Elles font figure d’irréductibles, qui résistent encore et toujours à la mainmise des investisseurs étrangers sur le football français.

Le Monde
 
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