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- Out 5, 2021
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Basket : Rachid Meziane à la tête du Connecticut Sun, une première en WNBA pour un coach de formation française
Grâce à ses succès avec le club nordiste de Villeneuve-d’Ascq et avec la sélection nationale belge, le technicien clermontois de 44 ans a attiré l’attention d’un acteur majeur de la prestigieuse ligue féminine nord-américaine.
Même son ex-employeur, le club de basket de Villeneuve-d’Ascq, le reconnaissait : c’est une « opportunité exceptionnelle » pour Rachid Meziane. Le désormais ancien entraîneur des « Guerrières » nordistes prend officiellement, mardi 31 décembre, ses fonctions de coach principal du Connecticut Sun, une franchise de la WNBA, la ligue féminine nord-américaine.
« Jamais je n’avais anticipé ça, a assuré le technicien français à L’Equipe, début décembre. Jusque-là, je n’avais pas imaginé traverser un jour l’Atlantique, ou à la rigueur pour une expérience en tant qu’assistant. » Ce n’est que lorsque plusieurs franchises WNBA se sont intéressées à son profil que l’aventure est devenue une réalité.
Le Clermontois de 44 ans n’est pas le premier Français à occuper ce poste prestigieux en WNBA : avant lui, James Wade, né aux Etats-Unis puis naturalisé par mariage à la fin des années 2000, y a officié, menant notamment le Chicago Sky au titre en 2021. Reste que Rachid Meziane est le premier de ses compatriotes ayant fait ses classes en Europe à accéder à une telle position.
Entraîneur adjoint des Bleues de 2014 à 2021, avant d’être remercié (en même temps que la sélectionneuse Valérie Garnier, après la médaille de bronze décrochée aux Jeux olympiques de Tokyo, en 2021), il a ensuite brillé à la tête de l’équipe féminine de Belgique. Sous ses ordres, les Belgian Cats se sont adjugé le sacre européen en 2023 et ont atteint les demi-finales des JO de Paris, battues de justesse par la France. Avec Villeneuve-d’Ascq, le coach a remporté le titre de champion de France et atteint la finale de l’Euroligue en 2024.
« Ouvrir une porte que d’autres Français franchiront »
« Rachid va apporter sa riche expérience, sa passion et un parcours qui a fait ses preuves pour hisser nos joueuses et notre équipe », a déclaré la manageuse générale du Connecticut Sun, Morgan Tuck, lors de l’annonce de sa nomination, début décembre. « Très excité à l’idée de rejoindre la meilleure ligue du monde » – des propos cités par la franchise dans un communiqué –, le technicien français a choisi de rallier le Connecticut dès le mois de janvier, pour s’adapter à ce nouvel environnement, « à l’impressionnant organigramme, aux staffs décuplés et à l’univers si différent » de ce qu’il a connu en Europe, précise-t-il dans L’Equipe.
Rachid Meziane, qui succède à Stephanie White, fait partie des huit nouveaux entraîneurs qui vont s’asseoir sur le banc de l’une des treize franchises de la WNBA en 2025. La ligue américaine, qui comprenait six équipes dans la Conférence Est et six dans la Conférence Ouest en 2024, va accueillir un nouveau concurrent à l’Ouest : les Golden State Valkyries, où évoluent deux joueuses de l’équipe de France, Iliana Rupert et Carla Leite. Avec le Connecticut Sun, il aura sous ses ordres sa compatriote Leïla Lacan, 20 ans, qui a été sélectionnée par le club américain au premier tour de la draft – cette sorte de Bourse aux jeunes joueuses.
« Certains me disent que je fais partie des pionniers. C’est flatteur. Mais j’espère surtout ouvrir une porte que d’autres Français franchiront », a assuré l’entraîneur français, qui a, par ailleurs, émis la volonté de prolonger parallèlement son mandat à la tête des Belgian Cats, mais sans être encore assuré de pouvoir le faire, le calendrier de la WNBA (du 16 mai à la mi-octobre) s’entrechoquant avec celui des fenêtres internationales.
Le Monde
Grâce à ses succès avec le club nordiste de Villeneuve-d’Ascq et avec la sélection nationale belge, le technicien clermontois de 44 ans a attiré l’attention d’un acteur majeur de la prestigieuse ligue féminine nord-américaine.
Même son ex-employeur, le club de basket de Villeneuve-d’Ascq, le reconnaissait : c’est une « opportunité exceptionnelle » pour Rachid Meziane. Le désormais ancien entraîneur des « Guerrières » nordistes prend officiellement, mardi 31 décembre, ses fonctions de coach principal du Connecticut Sun, une franchise de la WNBA, la ligue féminine nord-américaine.
« Jamais je n’avais anticipé ça, a assuré le technicien français à L’Equipe, début décembre. Jusque-là, je n’avais pas imaginé traverser un jour l’Atlantique, ou à la rigueur pour une expérience en tant qu’assistant. » Ce n’est que lorsque plusieurs franchises WNBA se sont intéressées à son profil que l’aventure est devenue une réalité.
Le Clermontois de 44 ans n’est pas le premier Français à occuper ce poste prestigieux en WNBA : avant lui, James Wade, né aux Etats-Unis puis naturalisé par mariage à la fin des années 2000, y a officié, menant notamment le Chicago Sky au titre en 2021. Reste que Rachid Meziane est le premier de ses compatriotes ayant fait ses classes en Europe à accéder à une telle position.
Entraîneur adjoint des Bleues de 2014 à 2021, avant d’être remercié (en même temps que la sélectionneuse Valérie Garnier, après la médaille de bronze décrochée aux Jeux olympiques de Tokyo, en 2021), il a ensuite brillé à la tête de l’équipe féminine de Belgique. Sous ses ordres, les Belgian Cats se sont adjugé le sacre européen en 2023 et ont atteint les demi-finales des JO de Paris, battues de justesse par la France. Avec Villeneuve-d’Ascq, le coach a remporté le titre de champion de France et atteint la finale de l’Euroligue en 2024.
« Ouvrir une porte que d’autres Français franchiront »
« Rachid va apporter sa riche expérience, sa passion et un parcours qui a fait ses preuves pour hisser nos joueuses et notre équipe », a déclaré la manageuse générale du Connecticut Sun, Morgan Tuck, lors de l’annonce de sa nomination, début décembre. « Très excité à l’idée de rejoindre la meilleure ligue du monde » – des propos cités par la franchise dans un communiqué –, le technicien français a choisi de rallier le Connecticut dès le mois de janvier, pour s’adapter à ce nouvel environnement, « à l’impressionnant organigramme, aux staffs décuplés et à l’univers si différent » de ce qu’il a connu en Europe, précise-t-il dans L’Equipe.
Rachid Meziane, qui succède à Stephanie White, fait partie des huit nouveaux entraîneurs qui vont s’asseoir sur le banc de l’une des treize franchises de la WNBA en 2025. La ligue américaine, qui comprenait six équipes dans la Conférence Est et six dans la Conférence Ouest en 2024, va accueillir un nouveau concurrent à l’Ouest : les Golden State Valkyries, où évoluent deux joueuses de l’équipe de France, Iliana Rupert et Carla Leite. Avec le Connecticut Sun, il aura sous ses ordres sa compatriote Leïla Lacan, 20 ans, qui a été sélectionnée par le club américain au premier tour de la draft – cette sorte de Bourse aux jeunes joueuses.
« Certains me disent que je fais partie des pionniers. C’est flatteur. Mais j’espère surtout ouvrir une porte que d’autres Français franchiront », a assuré l’entraîneur français, qui a, par ailleurs, émis la volonté de prolonger parallèlement son mandat à la tête des Belgian Cats, mais sans être encore assuré de pouvoir le faire, le calendrier de la WNBA (du 16 mai à la mi-octobre) s’entrechoquant avec celui des fenêtres internationales.
Le Monde