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A l’occasion du passage du Tour de France à Montmartre, un ancien vainqueur de la course des livreurs de journaux parisiens se souvient
En 1965, Michel Gourillon remportait le critérium des livreurs de journaux parisiens. Cette année, la dernière étape du Tour de France se distingue par une triple ascension de la butte Montmartre. Une façon pour la Grande Boucle de renouer avec l’histoire cycliste de la capitale.
En 1964, les NMPP pressent Michel Gourillon de participer à une compétition très locale : le critérium des porteurs de journaux. Une fois l’an, les coursiers s’affrontent officiellement, chargés d’une pile de 15 kilos de gazettes. Départ de la rue Montmartre direction les boulevards des Maréchaux, qui font le tour de la capitale. « Des primes étaient remportées par celui qui passait le premier en haut des côtes de la porte d’Orléans et de celles du boulevard Mortier », se souvient l’ancien livreur. Les cyclistes grimpent ensuite la butte Montmartre jusqu’à la place du Tertre, à quelques pas du Sacré-Cœur, encouragés par les badauds du dimanche.
« L’ambiance était extraordinaire, c’était noir de monde. En 1964, j’ai terminé deuxième. L’année suivante, j’ai gagné », se rengorge-t-il. Trois vedettes de l’époque, les acteurs et actrices Robert Rollis et Françoise Deldick ainsi que la chanteuse La Houppa, l’accueillent à l’arrivée, devant « le dancing Chez Patachou ». Cette compétition, organisée depuis la fin du XIXe siècle, s’éteint en 1965. Le passage de la course olympique à l’été 2024 en plein cœur de Montmartre et celui du Tour de France cette année, qui verront, lors de la 21e et dernière étape, les coureurs grimper à trois reprises la butte Montmartre, relancent la compétition cycliste en plein Paris.
Le Monde
En 1965, Michel Gourillon remportait le critérium des livreurs de journaux parisiens. Cette année, la dernière étape du Tour de France se distingue par une triple ascension de la butte Montmartre. Une façon pour la Grande Boucle de renouer avec l’histoire cycliste de la capitale.
En 1964, les NMPP pressent Michel Gourillon de participer à une compétition très locale : le critérium des porteurs de journaux. Une fois l’an, les coursiers s’affrontent officiellement, chargés d’une pile de 15 kilos de gazettes. Départ de la rue Montmartre direction les boulevards des Maréchaux, qui font le tour de la capitale. « Des primes étaient remportées par celui qui passait le premier en haut des côtes de la porte d’Orléans et de celles du boulevard Mortier », se souvient l’ancien livreur. Les cyclistes grimpent ensuite la butte Montmartre jusqu’à la place du Tertre, à quelques pas du Sacré-Cœur, encouragés par les badauds du dimanche.
« L’ambiance était extraordinaire, c’était noir de monde. En 1964, j’ai terminé deuxième. L’année suivante, j’ai gagné », se rengorge-t-il. Trois vedettes de l’époque, les acteurs et actrices Robert Rollis et Françoise Deldick ainsi que la chanteuse La Houppa, l’accueillent à l’arrivée, devant « le dancing Chez Patachou ». Cette compétition, organisée depuis la fin du XIXe siècle, s’éteint en 1965. Le passage de la course olympique à l’été 2024 en plein cœur de Montmartre et celui du Tour de France cette année, qui verront, lors de la 21e et dernière étape, les coureurs grimper à trois reprises la butte Montmartre, relancent la compétition cycliste en plein Paris.
Le Monde